14 octobre 2006

BRAVO À LA CAMIONNEUSE!

La nomade des temps,
  • LA CAMIONNEUSE SANDRA
  • aura une chronique avec Marie-France Bazzo. Wow, on fait du chemin avec un blogue et un camion. Bravo Sandra!

    12 octobre 2006

    BON VIEUX CLICHÉ!















    André Mathieu!...mmmm...Délice! Merci Alain Lefèvre!

    J’aime me perdre dans une ville. Dans le froid, tu vires d’un bord et tu vires de l’autre. Tourne à droite et oops! Attention à ta gauche!

    Je découvre et redécouvre.En passant, est-ce que vous avez déjà payé plus cher pour un thé de grand format? J’ai eu en tête longtemps la ferme certitude d'acheter seulement une poche. Est-ce que l’on paie pour de l’eau dans les Plaines?

    Ah oui, parlant de thé, je me demande si Bush a bu le sien ce matin et Kim Jong II... son cognac. C’est le monde à l’envers. Je vois bien plus un Texan avec son Jack Daniels que l’Oncle Kim, perdu dans ses racines. La Corée du Sud est inquiète et le Japon semble sérieux à suivre une règle dure. À suivre...

    Pendant ce temps, on a eu peur à New York et on a un lanceur en moins. Mais lui, ne lançait que des balles de baseball. Condoléances à la famille.

    Ah oui, les Glorieux ont gagné contre Stallone et Joe Le Taxi épousera son Pirate.

    Un thé s.v.p.?

    Je dois aller chercher du pain!

    09 octobre 2006

    PORTER ET JETER

    Pour un asiatique, le Canada est un beau, grand et propre pays. On l’imagine à l’avant-garde de grands nations. Par contre, en marchant et me baladant dans l’Ouest canadien depuis deux semaines, je me rend compte que ce grand pays n’est peut-être pas aussi beau et propre. Si les Coréens décrivent les Japonais comme étant propres à l’extérieur et sales de l’intérieur, je me questionne. Est-ce que les Canadiens sont sales de l’extérieur et sales de l’intérieur?

    Je constate que l’on est dans le prêt-à-porter et prêt-à-jeter. On semble acheter à bas prix afin de jeter au plus sacrant. Les grands chaînes, les magasins à rayon aux aubaines hallucinantes ne donnent plus de valeur aux achats. Le monde de la MODE s’inquiète de cette tendance.

    Du côté de l’électronique par exemple la modernité impose qu’une magnétoscope avale tout seul une cassette vidéo ou un DVD. Il n'est pas rare que le mécanisme motorisé se casse et du point de vue mécanique, la réparation est toujours possible, mais l'opération s'avère longue et coûteuse. De fait, ce que les grosses compagnies ne nous disent pas, c’est que ces appareils ne sont pas conçus pour être réparés. Encore une fois, on fait face à une stratégie commerciale du "prêt-à-jeter".

    Alors, quand on est écoeuré d’un article, et bien, comme on ne l’a pas payé trop cher, on s’en fout qu’il prend le bord des poubelles et si il n’y a pas poubelles au alentour, c’est la rue, la route, l’avenue ou l’autoroute. Pendant que certaines villes canadiennes pourchassent les fumeurs et leurs mégots au sol, et bien des stupides dindons profitent de bien remplir les espaces libres et verts par d’autres résidus.

    En me baladant, j’ai vu une paire de jeans le long d’un boulevard. Dans un autre coin de l’ouest, une botte égarée. J’ai croisé une casquette en dessous d’un banc d’autobus. Dans un stationnement d’un centre-achat, un conducteur d’une belle voiture blanche nettoyait sa poubelle contenant des échantillons blancs et légers. J’ai cru reconnaître des « kleenex ». Il s’est dépêché à sortir de l’endroit public sans s’apercevoir qu’un bleuet découragé l’examinait de près.

    Ça m’emmène à poser certaines questions sur nos relations humaines. Est-ce que nous avons aussi tendance à être prêt-à-porter et prêt-à-jeter en amitié et en amour? Est-ce que nous sommes du genre à demeurer quatre, cinq ou six ans avec quelqu’un et tout d’un coup, quand ça ne fonctionne plus, il est le temps de garocher la relation par dessus bord? Est-ce que l’on porte la relation un bref moment et tout d’un coup, il est temps de jeter l’éponge?

    Nous sommes dans un monde de " prêt pas prêt j’y vais et si je n’aime pas, je jete tout simplement".

    Dans ce long et très bonTexte (lesson 128),on dit que l’amour se résume à la solidité de l’attachement que l’on a pour un autre, à la famille et au sens plus large, à notre monde.

    Je me demande si nous sommes attachés à notre Terre? à nos rivières? à nos enfants? Qu’est-ce qu’il est arrivé à : Je me respecte; j’estime mon prochain; je respecte la nature; je préserve les matières premières; je collecte; je trie; je retourne et je partage.

    Je ne sais pas si c’est la dinde ou les atacas de l’Action de Grâce mais je suis simplement un peu inquiet...

    08 octobre 2006

    ÇA SENT BIEN CHEZ NOUS!







    Une volée d’outardes;la partie de hockey entre les Canadiens de Montréal et les Maple Leafs de Toronto; Don Cherry; les couleurs et le vent d’automne; voulez-vous bien me dire qu’est-ce qui me manque afin de bien réaliser que je suis de retour au Canada? Ah oui, j’ai oublié les chevreuils sur le bord des routes!!!

    05 octobre 2006

    DRÔLE DE NOM?

    Bonjour Armand! Et salut Angéline! Bonsoir Albert! À plus tard Sophie! Elles et ils sont intriguants, indifférents, charmeurs et sympatiques. On se fout d'un simple nom ici et on sourit à la vie. Bien entendu, on s’inquiète de l’état du monde dans les Rocheuses mais on prend le temps de vivre. Je n’ai pas encore rencontré Hermenégilde, Dorothée, Marie-Marthe ou Ti-Phonse alors j'attends à l'arrêt d’autobus. Les gens de l'Ouest sont très chaleureux. Avez-vous un drôle de nom?

    02 octobre 2006

    WELCOME TO CANADA

    En premier lieu, je dois vous assurer que je vais bien et qu’il n’y a pas lieu de s’inquièter suite à de récents événements. Ce blogue est comme un journal de bord et ça me fait grand bien d’étaler mes joies et mes peines et mettons que les dernières jours, ont été parsemés de sensations fortes. Ça m’a permis de réaliser que les amis ne t’oublient jamais et viennent toujours à ta rescousse.

    Avant d’aller plus loin, je dois mentionner le pas pire service d’Air Canada sur le vol direct #4, Tokyo-Vancouver. Dans les deux langues s.v.p. avec un mélange d’espagnol et de japonais, une gentille « flight attendant » de Sapporo m’a versé le thé à plusieurs moments. Bonne envolée! L’agente de bord m’a décrit Vancouver de belle façon.

    Par ailleurs, ma grande copine de Sarnia, Ontario m’a écrit quelques semaines avant mon départ :

    « If you’re stopping in Vancouver, Cambie street is the place to be. »

    Ok l’ontarienne! je vais m’y rendre. J’ai logé au Cambie Hostel qui n’est pas cher et réputé pour les backpackers (style qui voyage avec le sac à dos). Ça m’a permis de tester Vancouver au moyen du bord car c’est dispendieux la Colombie-Britannique. Je suis allé voir les quartiers huppés mais je revenais toujours le soir sur Cambie street.

    Ce quartier n’est pas des plus reluisants et ce qui me fait dire que si le Québec est pris avec un sérieux problème de drogue, un petit voyage à Vancouver permettra de constater que ça ne va pas trop bien aussi ici dans ce secteur. Une majorité des consommateurs en haute sensation, est regroupée dans cinq et six « blocks » sur une même rue. Le nombre est élèvé et en regardant ces jeunes, je me suis dit que le Québec n’aurait pas de quartiers semblables. Nous sommes plus civilisés. Je n’ai vraiment pas aimé cela.

    Mais Vancouver se prépare à un grand événement. Les Jeux Olympiques de 2010! On doit être prêt et prête à accueillir le monde. Les quartiers d’affaires sont occupés et les routes se déplacent afin de bien garnir la ville des Canucks.

    Vancouver est situé en face du Whistler Mountain. La vue est superbe. La Presse se demande si on a bien fait de se lancer dans cette aventure olympienne. Il y a des divergences d’opinions par rapport aux Jeux 2010. Sur le terrain, le « Night life » s’agite beaucoup. Ça se prépare car il y aura bien des gens dans ces quartiers célèbrant ce grand rassemblement.

    Dans un autre ordre d’idée, j’aime bien l’ambiance anglophone mais il faut toujours que je me retrouve là-dedans. Pour cela, Vancouver m’a surpris car en me promenant sur la rue Seymour, j’ai aperçu la face de Patrick Huard sur un panneau publicitaire de « Bon Cop, Bad Cop ». Je me suis précipité au guichet car je sentais la lignée. J’ai même demandé à la caissière si le film attirait beaucoup de vancouverois et elle m’a confirmé sa popularité. Malheureusement, sept personnes se sont régalées comme moi la production québécoise-ontarienne. ( samedi soir à 9 :40, mettons qu’il y a d’autres choses à faire mais pour un bleuet de retour, j’étais convaincu de mon choix. En passant, j’ai bien aimé le film.)

    Après la projection, je me dirige au lit. Mon sommeil est débalancé. Je plonge ma petite tête dans l’oreiller et je pense, je rumine. Je reste ou je ne reste pas. Je ne sais pas encore jusqu’au moment à 7 :00 du matin, je longe le rue Pender, car je ne peux pas dormir, en raison du décalage. À ce moment, quatres petits incompris, pompés, drogués, aux yeux grands comme les nouveaux toonies que je redécouvre, m’entourent et insistent pour avoir mon argent. J’ai seulement 53$ et du change. Je leur donne car je n’aimais pas la seringue qui se dirigeait vers mon cou. Un des défavorisés a tâté mes poches et constaté que j’avais laissé mon porte-feuille derrière. Ils ont quitté et laissé un bleuet en « shake » et en « shock ». Je suis retourné dans ma chambre. J’ai un peu pleuré, repris mes sens et décidé de sauter dans un autobus. Je cherche et je suis convaincu de ne pas rester dans la grosse métropole du British Columbia.

    J’insiste, je vais bien. J’ai seulement trouvé le Welcome Back to Canada un peu raide.

    À bientôt!

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