02 octobre 2006

WELCOME TO CANADA

En premier lieu, je dois vous assurer que je vais bien et qu’il n’y a pas lieu de s’inquièter suite à de récents événements. Ce blogue est comme un journal de bord et ça me fait grand bien d’étaler mes joies et mes peines et mettons que les dernières jours, ont été parsemés de sensations fortes. Ça m’a permis de réaliser que les amis ne t’oublient jamais et viennent toujours à ta rescousse.

Avant d’aller plus loin, je dois mentionner le pas pire service d’Air Canada sur le vol direct #4, Tokyo-Vancouver. Dans les deux langues s.v.p. avec un mélange d’espagnol et de japonais, une gentille « flight attendant » de Sapporo m’a versé le thé à plusieurs moments. Bonne envolée! L’agente de bord m’a décrit Vancouver de belle façon.

Par ailleurs, ma grande copine de Sarnia, Ontario m’a écrit quelques semaines avant mon départ :

« If you’re stopping in Vancouver, Cambie street is the place to be. »

Ok l’ontarienne! je vais m’y rendre. J’ai logé au Cambie Hostel qui n’est pas cher et réputé pour les backpackers (style qui voyage avec le sac à dos). Ça m’a permis de tester Vancouver au moyen du bord car c’est dispendieux la Colombie-Britannique. Je suis allé voir les quartiers huppés mais je revenais toujours le soir sur Cambie street.

Ce quartier n’est pas des plus reluisants et ce qui me fait dire que si le Québec est pris avec un sérieux problème de drogue, un petit voyage à Vancouver permettra de constater que ça ne va pas trop bien aussi ici dans ce secteur. Une majorité des consommateurs en haute sensation, est regroupée dans cinq et six « blocks » sur une même rue. Le nombre est élèvé et en regardant ces jeunes, je me suis dit que le Québec n’aurait pas de quartiers semblables. Nous sommes plus civilisés. Je n’ai vraiment pas aimé cela.

Mais Vancouver se prépare à un grand événement. Les Jeux Olympiques de 2010! On doit être prêt et prête à accueillir le monde. Les quartiers d’affaires sont occupés et les routes se déplacent afin de bien garnir la ville des Canucks.

Vancouver est situé en face du Whistler Mountain. La vue est superbe. La Presse se demande si on a bien fait de se lancer dans cette aventure olympienne. Il y a des divergences d’opinions par rapport aux Jeux 2010. Sur le terrain, le « Night life » s’agite beaucoup. Ça se prépare car il y aura bien des gens dans ces quartiers célèbrant ce grand rassemblement.

Dans un autre ordre d’idée, j’aime bien l’ambiance anglophone mais il faut toujours que je me retrouve là-dedans. Pour cela, Vancouver m’a surpris car en me promenant sur la rue Seymour, j’ai aperçu la face de Patrick Huard sur un panneau publicitaire de « Bon Cop, Bad Cop ». Je me suis précipité au guichet car je sentais la lignée. J’ai même demandé à la caissière si le film attirait beaucoup de vancouverois et elle m’a confirmé sa popularité. Malheureusement, sept personnes se sont régalées comme moi la production québécoise-ontarienne. ( samedi soir à 9 :40, mettons qu’il y a d’autres choses à faire mais pour un bleuet de retour, j’étais convaincu de mon choix. En passant, j’ai bien aimé le film.)

Après la projection, je me dirige au lit. Mon sommeil est débalancé. Je plonge ma petite tête dans l’oreiller et je pense, je rumine. Je reste ou je ne reste pas. Je ne sais pas encore jusqu’au moment à 7 :00 du matin, je longe le rue Pender, car je ne peux pas dormir, en raison du décalage. À ce moment, quatres petits incompris, pompés, drogués, aux yeux grands comme les nouveaux toonies que je redécouvre, m’entourent et insistent pour avoir mon argent. J’ai seulement 53$ et du change. Je leur donne car je n’aimais pas la seringue qui se dirigeait vers mon cou. Un des défavorisés a tâté mes poches et constaté que j’avais laissé mon porte-feuille derrière. Ils ont quitté et laissé un bleuet en « shake » et en « shock ». Je suis retourné dans ma chambre. J’ai un peu pleuré, repris mes sens et décidé de sauter dans un autobus. Je cherche et je suis convaincu de ne pas rester dans la grosse métropole du British Columbia.

J’insiste, je vais bien. J’ai seulement trouvé le Welcome Back to Canada un peu raide.

À bientôt!

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