27 juin 2006

DE RETOUR DE LA CORÉE

















Le Pays du Matin calme me surprend toujours. Pendant trois ans, j’ai vécu dans les montagnes coréennes et me suis plu dans ce pays aux nombreuses odeurs.

« Koreans are clean in the inside but dirty from the outside » m’a déjà souligné un ami.
Plongé dans cette merveilleuse culture, je confirme les dires de ce dernier mais je précise que les Coréens s’améliorent du côté environnement. Déjà, avec le nouvel aéroport Incheon, vous avez vraiment le sentiment que ce pays s’enrichit de jour en jour.

En 1999, les étrangers atterrissaient à l'aéroport Kimpo de Séoul. Je me souviens très bien. Une dame m’attendait pendant qu’un coréen semblant perdu me courait après en me demandant :

« Do you play tennis? Do you play tennis? »

Une fois que j'ai pu retracer la gentille agente, elle m’a dit :

« Le directeur de votre institution est à l’aéroport et j’attends son appel »

Elle hurlait au téléphone :

« Yoboséo! Yoboséo! » (‘ allo’ au téléphone en hangul)

Une fois que le contact s’est fait, ils se sont retrouvés tous autour de moi, y compris,
« Do you play tennis? ». L’homme me pourchassant était mon directeur. J’ai trouvé l’anecdote amusante.

Après 14 heures de vol, nous avons conduit 2 heures et demie et mettons que j’aurai bien pu m’en passer. Nous sommes arrivés dans cette ville de la province de Chung Chong Bunk vers les petites heures du matin. Je sentais la mort dans mon corps. Quand j’ai vu ma nouvelle demeure, j’ai conclu que je pénétrais dans mon dernier repos. Déprimé et les mots me manquent pour le décrire, je revois cette fenêtre donnant comme panorama un mur de ciment. J’ai pleuré en cette première soirée et une couple d’autres.

Mais déterminé à découvrir, j'ai foncé tête première. En développant un petit train train quotidien, j’ai pris deux mois afin de me sentir comme chez moi.

Les festivals, les randonnées en bicyclette, les escalades de montagnes, les BBQ, le kimchi, mais surtout, la chaleur et la façon que les Coréens vous reçoivent est certes le premier attrait pour ce pays.

Bref, je garde que des bons souvenirs de la Corée et à la différence de 1999, quand j’arrive à l’aéroport, je n’ai plus de coréens qui me pourchassent en me demandant « Do you play tennis? », mais des amis à vie content de me revoir. À plus tard ma Corée.

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